En fonction du cadre d’intervention, la personne de compagnie peut être en lien avec des personnes vulnérables. L’emploi suppose donc d’être attentif à l’état de santé des personnes accompagnées.
D’une part, le contrat de travail peut prévoir qu’il s’agit d’une mission de la personne de compagnie et exiger un certain degré d’attention porté à l’état de santé de la personne. D’autre part, comme pour tout citoyen, pèse sur la personne de compagnie une responsabilité pénale l’obligeant à agir si elle est témoin d’une dégradation significative de l’état de santé de la personne qu’elle accompagne. A défaut, sa responsabilité pourrait être engagée pour négligence ou non-assistance à personne en danger.
Il est donc conseillé, en amont, d’identifier les personnes à prévenir en cas de difficultés (famille ou services administratifs) puis de les informer rapidement en cas de dégradation de l’état de santé de la personne accompagnée.
En outre, vous pouvez suivre une formation pour détecter la perte d’autonomie ou cognitive et acquérir les bons réflexes. Pour cela, la CFDT conseille de se rapprocher de l’opérateur de compétence (OPCO) des entreprises de proximité car il est chargé d’accompagner la formation professionnelle des salariés du particulier employeur.