Le contrat de travail doit prévoir les jours fériés ordinaires travaillés. Si ce n’est pas le cas, il faut que le salarié et l’employeur se mettent d’accord. Cependant, le salarié qui travaille un jour férié dit ordinaire, a droit à une rémunération de 10% supplémentaire par heure effectuée ce jour-là.
Quand un jour férié n’est pas prévu au contrat de travail, les heures non effectuées un jour férié habituellement travaillées sont considérés comme du travail dit effectif. Cela veut dire qu'elles ouvrent droit à congés payés et sont prises en compte pour l’ancienneté.
Le 1er mai n’est traité comme un jour férié que s’il est habituellement travaillé par le salarié.
Le fait de ne pas travailler le 1er mai ne doit entraîner aucune baisse de la rémunération du salarié.
Concernant le 1er mai, si le contrat de travail est oral, la convention collective prévoit que l’accord est nécessaire entre le salarié et l’employeur pour qu’il s’agisse d’un jour travaillé. Si l’employeur et le salarié décident que le 1er mai est un jour travaillé, le salarié a droit à une majoration de 100% pour les heures effectuées ce jour.